Nom : Khaldi. Tu as trouvé ton salut dans un médaillon, seul vestige d'un passé que tu n'as jamais connu ou plutôt que tu as oublié. Pourtant, si les souvenirs ne te faisaient pas défaut, tu n'aurais jamais oublié d'où tu viens; fille sans frontière, petite gitane. Prénom : Rihem, la "pluie fine". Terriblement bien choisi pour une jeune fille aussi gracieuse que la pluie dansant au grès du vent. Age  : 25 ans. Date et lieu de naissance : Un 26 décembre à Kâla dans un camp des gens du voyage. La naissance est toujours la même. Tous les Khaldi sont nés à Kâla. Statut : Au choix. Signe(s) distinctif(s) : Des yeux très clairs, les yeux de ta mère. Tu arbores un tatouage, un soleil sur le poignet gauche pour rendre hommage à ton frère. Naïm, "le plaisir du paradis". Groupe : Les âmes rebelles. Tu connais ton TwinSoul ? : Au choix.

Toi et moi ; Douce dissonance ; les sentiments ébranlent, chatouillent les limites du raisonnable. Parce que t'es lié à lui d'une manière particulière ; jumeau de corps mais aussi - et tu en es persuadée -, de l'âme. Une unité parfaite, un tout que personne n'aurait jamais dû séparer. Pourtant les années glissent, le temps vous a isolé l'un de l'autre ; et un fléau, l'amnésie, te privant de tous tes souvenirs. Tu couves depuis lors une colère sourde, contre tout le monde, contre la vie aussi qui n'a jamais été tendre avec vous. T'as oublié ce qui t'étais le plus chère, tu t'acharnes donc à recouvrer la mémoire ; ta vie, sans vraiment y parvenir. Sauf quand il est là ; proche de toi, peut-être trop pour un homme qui se dit frère ; jumeau de sang. Des images apparaissent quand Naïm t'enlace, des images qui peuvent être autant vraies que fausses ; mais qu'importe n'ayant pour seul désir que de remplir ce vide, ce trou dans ton existence si futile. Alors tu mélanges, tu confonds ce que tu ressens. L’ambiguïté est née amenant avec elle, souffrance et problème. Plus rien n'est normal. Ça l'a été un jour ? Il est pourtant ton point d'ancrage, garçon aussi abîmé que toi. Tu te veux plus proche de lui, toujours plus. Tu veux nourrir ta mémoire de sa présence, parce que t'as ce désir d'avoir de nouveau des souvenirs de ce frère que t'as aimé depuis le premier jour. Il est vain de rattraper le temps perdu dit-on, mais tu t'acharnes. Avec férocité, tu ne veux rien lâcher ; tu t'accroches à lui, à vous. Pas à ce que vous avez été, mais ce que vous êtes, et ce que vous allez devenir. Toi, tu as peur de l'avenir. T'as peur qu'il s'éloigne, qu'on vous sépare de nouveau ; les 'et si ?' t’empoissonnes la vie. Paranoïa qui se glisse subtilement dans les méandres de ton esprit.